Jeudi 16 Janvier 2020 Visite pastorale 4ème jour

C’est le 4ème jour de la visite pastorale de Monseigneur Wintzer dans notre Paroisse Sainte-Radegonde en Haut-Poitou et comme tous les jours de cette semaine la journée commence par

La messe à Saint-Aventin de Vendeuvre

Contrairement aux 3 jours précédents, c’est une église que connaît Monseigneur puisqu’il était venu en bénir le retable il y a quelques années.

Nous avons aussi la joie d’y retrouver notre cher Père Pierre Guibert encore en convalescence,

Une trentaine de personnes participent à cette messe,

Dans son homélie, Monseigneur Wintzer rappelle que la Foi chrétienne ne rend pas les épreuves plus faciles à supporter. L’histoire du peuple croyant ce n’est pas comme dans un conte de fée. Il n’y a pas de protections magiques ; ceux qui prient seraient plus préservés des épreuves et les autres non, Il suffit de croire que Dieu prend soin de nous et lui demander de nous aider

http://www.parvis.poitierscatholique.fr/ste-radegonde/Vendeuvre.pdf

Visite des marais

Quelques explications données par Aurore Bénard :

Les marais sont de gigantesques éponges . Ils gonflent en période de pluie et restituent progressivement leur eau en été.

Après la révolution les marais sont devenus communaux. Le conseil municipal demande l’assèchement des marais communaux pour améliorer les terres.

Après avoir construit des ponts la commune décide le défrichement des marais pour les livrer à la culture maraîchère.

En 1856 les marais communaux seront divisés en 90 parcelles de 33 ares chacune qui seront affermées.

Avant l’assèchement des marais et la construction des ponts, il a été autorisé de bâtir des chapelles :

VAURRAIS 1680, sous l’invocation de Saint-Pierre

PASSAIS 1772, sous l’invocation de la Sainte-Vierge

La FONT 1729, bénite sous l’invocation de la Sainte-Vierge et de Saint-Louis

PURNAULT 1718 sous l’invocation des saints Philippe et Maurice

Autrefois, le conseil municipal qualifiait les marais de Vendeuvre du nom de« le petit jardin de la France »

Quel bonheur qu’il eût fait beau temps, car Mgr Wintzer et les personnes qui l’accompagnaient ont passé la matinée dehors sous un beau soleil

Les Tours Mirandes

Après les marais, il était impossible de ne pas faire une visite aux Tours Mirandes

La médiatrice culturelle de Saint-Martin-la-Pallu a accueilli l’Evèque et son groupe, puis les a accompagnés sous un grand soleil, en leur expliquant l’histoire et les différents bâtiments et quartiers qui composent le site archéologique des Tours Mirandes. A cette occasion, l’Evèque a pu découvrir cette agglomération secondaire gallo-romaine datée du I au IIIème siècle après Jésus-Christ qui s’étend sur plus d’une centaine d’hectares. Découvert dans un premier temps au 19ème siècle, oublié, puis redécouvert au début des années 60 par le Colonel Potut le site est composé d’une esplanade, d’un quartier résidentiel, un quartier artisanal et un sanctuaire. Son étendu est principalement connu grâce à la photographie aérienne et permet de visualiser des bâtiments encore sous terre. Le sanctuaire, composé d’un bassin, une galerie, un temple, de petits thermes et d’une basilique avec un système de chauffage à conduit rayonnant, est la seule partie visible du site avec le mur sud de l’esplanade qui est en élévation. Cette esplanade qui est au cœur de l’agglomération est encadrée par les deux quartiers principaux : le quartier Nord, qui est un quartier artisanal dans lequel se trouve un aqueduc, un théâtre de 120m de diamètre pouvant accueillir jusqu’à 7000 spectateurs et le quartier Sud qui est un quartier résidentiel où deux maisons ont fait l’objet de fouilles entre 2010 et 2013 dans le cadre d’un Doctorat.

La visite s’est achevée par un pot de l’amitié au cœur du local d’accueil où il est possible d’admirer les objets et sculptures découvert sur le site. La médiatrice culturelle a terminé en expliquant le futur projet numérique qui permettra d’améliorer la visite et de découvrir les Tours Mirandes avec un regard de gallo-romain.

Déjeuner à Labarom

L’équipe pastorale paroissiale et leurs conjoints étaient invités à déjeuner au Chateau de Labarom avec Monseigneur Wintzer et le père Jean-François Blot.
Après une présentation historique de Labarom par Eric le Gallais, les conversations allèrent bon train autour d’un sanglier qui ne martyriserait plus les cultures et arrosé du vin du Haut-Poitou inévitable. Le dessert de famille « les poires Almina » furent rebaptisées « Poires ad limina » C’était de circonstances.

Visite chez une jeune maraîchère qui ne manque pas de courage !

Même pas le temps de faire une petite sieste, l’étape suivante nous mène chez Aurélie Tillet, jeune maraîchère qui nous raconte avec fougue son métier !

Elle s’est installée il y a 4 ans chez Mr et Mme Thomas qui vendaient des plans de légumes. Ils lui ont tout appris

Pour les gros ramassages, elle se fait aider par des amis. Elle cultive les légumes sur 1 hectare . Pour éviter les mauvaises herbes, elle utilise du plastique biodégradable

Elle aime cultiver les légumes pas très connus. Petit à petit elle achète du petit matériel.

Elle n’a pas de diplôme agricole mais est en micro-entreprise et loue le terrain.

Son mari fait de la soudure par ultrason, mais lui donne un coup de main quand nécessaire.

 

La chèvrerie Turpeau à Thurageau

Ce sera la dernière visite de cette journée  

Quelques chiffres : Monsieur et Madame Turpeau travaillent avec leur deux enfants, avec 5 employés à plein temps, 3 employés le dimanche
L’exploitation est de 145 hectares pour 700 chèvres qui font 3,000 fromages avec 400,000 litres de lait

Chaque chèvre donne 3 litres de lait par jour ; sur le manège de traite il y a 44 places

Les chèvres sont traites 2 fois par jour pendant à peu près heure,

Après la traite, la fabrication du fromage : ça sent si bon que la plupart d’entre nous en achèterons, Pour faire un chabichou il faut 1 litre de lait, pour une pyramide, 2 litres de lait

Les étapes de la fabrication du fromage :
– Le caillage : on fait tourner le lait avec du ferment
– Le moulage du caillé dans les faisselles
– L’égouttage pour que le petit lait s’évacue
– Le salage avec du sel ou du sel et de la poudre de charbon de bois (cendrés)
– Le séchage dans une pièce très ventilée
– L’affinage pour les faire mûrir pendant 1 à 5 semaines selon les goûts

 

Puis comme tous les jours de cette semaine

Vêpres à l’église Saint-Pierre de Thurageau

http://www.parvis.poitierscatholique.fr/ste-radegonde/Thurageau.pdf